Billet sur la situation à Alep
Une rencontre entre les deux chefs d’états devait avoir lieu mercredi 19 octobre. Vladimir Poutine était censé inaugurer l’ouverture d’un centre culturel orthodoxe russe dans une cathédrale mais Hollande avait finalement proposé que la visite se réduise à une réunion autour du sujet sensible de la Syrie et notamment de la ville d’Alep. Rappelons que la seconde ville du pays en termes de population est depuis plusieurs semaines la cible de bombardements intenses de la part du régime de Bachar el-Assad et des forces russes. Des bombardement que les États-Unis et la France condamnent. Hollande n’a pas hésité à parler d’un « crime de guerre » dont les auteurs devraient répondre tôt ou tard devant la Cour pénale internationale.
Du coté des Russes, on affirme que ces bombardements ont pour objectif d’anéantir les forces rebelles rattachées à des mouvements jihadistes. De même, de nombreuses voies s’élèvent en Russie et ailleurs pour dénoncer un soutien militaire et logistique des États-Unis vers des forces rebelles islamistes. Comme si l’histoire se répétait. Et nous voilà rendus à aujourd’hui avec cette annulation de Vladimir Poutine. Lequel annonce être disposé à rencontrer François Hollande « quand il se sentira prêt ». Autrement-dit, jamais ! Vu qu’il n’y aura pas de second mandat. Quid de son potentiel successeur, Alain Juppé ? Malgré une prise idéologique similaire à celle de Hollande, celui-ci a déclaré qu’il ne serait pas opposé à des rencontres officielles avec le Kremlin. Affaire à suivre.
Après annulation de la visite de #Poutine, #Hollande se dit prêt à le rencontrer… Avec un petit lapsus en cadeau! https://t.co/H8JpgeloNU pic.twitter.com/Gs7U5XOVb9
— RT France (@RTenfrancais) 11 octobre 2016