Une chose est certaine : le contact entre Pékin et Paris semble s’être apaisé depuis la passation de pouvoir. Nicolas Sarkozy étant réputé comme « trop vif et trop agressif» alors que les chinois s’expriment en des propos autrement plus calmes et apaisés. Du coup, vous imaginez bien que Flamby est très convaincant dans ce rôle là. Huhu.
Il n’empêche que cette visite pourrait se traduire, économiquement, par quelques avantages concrets tels que l’entrée de Dongfeng dans le capital de PSA ou encore l’éventuelle commande d’une flotte de 150 Airbus pour 14 milliards d’euros. À voir cela-dit le nombre d’emplois que ça pourra dégager à terme. Car la France a fort à faire tant le déséquilibre de sa balance commerciale avec la Chine est flagrante (40% du déficit commercial quand même).
Enfin, la venue de l’élégante Peng Liyuan, première dame de Chine, est une très bonne chose tant celle-ci est appréciée par une part de plus en plus croissante de Français. Grâce à elle, on arrive enfin à avoir une image plus humaine de la Chine. Que ce soit la semaine dernière, aux US, où elle tenait compagnie à Michelle Obama, ou bien à Lyon, dans la journée d’hier, où elle rendait hommage à l’institut franco-chinois.
Peng Liyuan contrebalance parfaitement l’image d’une Chine distante et sur la réserve…et c’est tant mieux. Car même ici, le melting pot a parfois bien du mal à prendre. En témoigne le communautrisme ambiant qui fait qu’on se retrouve souvent avec des communautés chinoises, arabes, noires, voire françaises qui n’aspirent pas particulièrement à échanger entre elles. Évidemment, cette visite ne changera en rien les choses. Mais elle peut représenter un début.