La fin d’un calvaire ? Espérons-le. Surtout pour cette fille qui, le 3 janvier dernier (Perpignan), se fait violer par deux sous hommes alors qu’elle est inconsciente. Les violeurs enregistreront le viol sur leurs smartphones et publieront le tout sur Snapchat. Ce sont les contacts des déchets qui, suite à la vision des dites-vidéos, préviennent la police. Celle-ci débarque dans le domicile de l’un des agresseurs alors que la victime est encore à demi-inconsciente, prostrée dans un coin.
Mais alors que le procès s’apprête à avoir lieu, la jeune fille de 19 ans fait volte-face et affirme avoir été consentante. Qui plus est, l’un des agresseurs serait son petit ami. Ce qui ne fait aucun sens. Il aura fallu près d’un mois pour qu’elle finisse par admettre son traumatisme. Officiellement, elle souhaitait « protéger » ses « amis ». Officieusement, il lui aura fallu beaucoup de temps et de courage pour admettre que deux monstres l’avaient drogué, violé et filmé alors qu’elle était inconsciente. En espérant que justice soit faite et en souhaitant (à nouveau) une bonne reconstruction à cette fille.
