Il ne s’est passé que deux heures depuis que Rama et son frère Andy sont sortis de l’immeuble du premier raid. Mais, très vite, Rama (Iko Uwais) va se retrouvé plongé de nouveau dans l’univers violent et impitoyable des guerres de gangs. Et il est trop tard pour faire marche arrière : avec une police corrompue jusqu’à la moelle, Rama n’a d’autre choix que d’infiltrer l’un des clans les plus dangereux de la ville. Pour lui et, surtout, pour sa famille.
C’est acté : Gareth Evans est actuellement le plus grand réalisateur de films d’action au monde. Ceci étant dit, je tiens à mettre les points sur les « i » : non, The Raid 2 ne parvient, à aucun moment, à dépasser son ainé. Pourtant, le budget est beaucoup plus important, il y a davantage d’ennemis importants, l’action est plus diversifiée, et on nous offre l’une des meilleures séquence de course-poursuite de tous les temps. Seulement voilà : la virtuosité et l’ambiance étouffante du huit-clos de The Raid 1 restent invaincus.
Surtout : on ne retrouve pas de personnage comparable à « Mad Dog ». Pourtant, le même acteur, Yayan Ruhian, incarne ici un autre personnage : à savoir le fantastique Prakoso. La fight du restaurant est, à ce titre, cultissime…même si on reste bien loin de la folie du chien fou. Pour dire les choses clairement : aucun passage du Raid 2 ne parvient à égaler la cultissime baston de fin du Raid 1. Oui oui, je parle bien de la fight entre Mad Dog et Andy/Rama.
The Raid 2 est donc une semi-déception dans la mesure où il ne constitue que le deuxième meilleure film d’action de cette dernière décennie. À part ça : oui, vous prendrez votre pied comme jamais. Et oui, certains passages sont fous à lier avec une fin époustouflante à plus d’un titre. Notamment une certaine baston contre un joueur de baseball, une demoiselle aux marteaux et un fou aux couteaux. Vivement le troisième Raid.
