« Quand quelqu’un meurt, il est jeté à l’eau » affirme un marin birman qui a décidé de quitter l’entreprise au bout de 10 années d’exploitation. De fait, l’entreprise visée est connue pour fournir Nestlé en fruits de mer. Lesquels servent ensuite à concevoir des produits alimentaires pour animaux. « Personne ne contrôle personne à l’embauche. Il suffit simplement d’être assez désespéré pour avoir envie de postuler chez eux et leur donner ainsi le droit de vous exploiter comme un esclave ».
« Parfois, il arrive que le filet pour repêcher les fruits de mer soit trop lourd et entraine des travailleurs dans l’eau. Certains ne réapparaissent pas […] Dès qu’il y a un mort, celui-ci est jeté à l’eau ». Interrogé sur ces conditions de travail criminelles, Nestlé avait dans un premier temps démenti en affirmant condamner tout manquement code international du travail et des droits humains. Il aura fallu les résultats d’une enquête de l’ONG Vérité pour que le le groupe revienne sur ses dires et annonce le déploiement d’une nouvelle politique de traçabilité et d’audit en vue d’imposer une éthique irréprochable à l’ensemble de ses fournisseurs. On y croit tous