Alors qu’il y a quelques jours, les dirigeants occidentaux, USA en tête, paraissaient chauds bouillants pour une intervention en Syrie, voilà que ceux-ci rétropédalent à vitesse grand V et indiquent finalement ne pas s’être encore décidé. Car oui, le dossier syrien est plus complexe qu’il n’y parait : Assad n’est pas le seul en tort dans cette escalade de la violence, une partie des rebelles le sont aussi.
Plus problématique : la majorité de la mouvance rebelle semble s’inscrire dans un courant islamiste radical et ça, évidemment, ça n’arrange pas les affaires des démocraties occidentales. Remplacer un dictateur qui massacre son peuple par des tyrans salafistes : à quoi bon ? Une chose est sure : personne n’a de réelle solution à proposer pour mettre fin à la guerre en Syrie. Peut-être parce qu’il n’en existe pas vraiment.