Ou comment résumer en une phrase la situation dans laquelle se sont retrouvés ces journalistes qui, pour accomplir leur travail, n’ont pas hésité à mettre leur propre vie en péril. L’essentiel, dans ce genre de situation, est que les reporters soient pleinement conscients des risques impliqués à vouloir travailler dans de tels pays. À eux d’agir ensuite en leur âme et conscience.
Détenus par des rebelles islamistes, Didier François, Edouard Elias, Pierre Torrès et Nicolas Hénin ont été retenus captifs pendant 10 mois et demis dans des sous-sols. 10 mois et demi sans une lumière de soleil. Qu’importe, tout ça est fini maintenant. Quant à la contrepartie reversée aux geôliers pour libérer les otages, François Hollande se refuse au moindre commentaire tout en assurant qu’il ne s’agit pas d’argent. Hm hm. Il reste encore deux otages français détenus captifs en Syrie
« L’essentiel, dans ce genre de situation, est que les reporters soient pleinement conscients des risques impliqués à vouloir travailler dans de tels pays »
Sauf qu’il semble que, en vue de faire des petites économies, certaines rédactions feraient de plus en plus appel à des journalistes néophytes et non-aguerris à ce type de terrain. Donc, pas sure qu’ils soient tous conscients des risques qu’ils prennent…