Après Imaginez l’Imaginaire, le Palais de Tokyo fait dorénavant place au monde des lumières et des illusions pour son expo Soleil Froid qui se déroulera jusqu’au 20 mai 2013. Son attraction principale étant sans conteste l’espace de Julio Parc : alliant enchevêtrement de formes diverses et variées avec la dynamique des lumières. On se retrouve alors face à des oeuvres mouvantes auxquelles le visiteur est parfois convié à participer.
Que cela se fasse au détour d’un labyrinthes de miroirs ou bien en actionnant un bouton délivrant l’oeuvre de son immobilisme. Se déroulant principalement dans le noir avec toutes sortes d’éclats de lumière interpénétrant prismes et autres formes géométriques, le parc de Julio est sans conteste l’exposition la plus parlante par rapport au concept de Soleil Froid.
Julio Parc explore également spectres de couleurs au travers de toiles incroyablement harmonieuse pour finir enfin sur un espace à charge contre la société de consommation. Chaque œuvre représente une attraction à travers laquelle le visiteur doit interagir physiquement : tir à la balle contre Mickey, marche sur des carreaux instables, punching balls caricaturant des représentations de l’autorité, vision déformée à travers des lunettes spécialement faites pour l’occasion. Du pur art 2.0
Les autres artistes de l’exposition adopteront quant a eux une approche moins interactive mais résolument moderne avec l’usage de matériaux surprenants comme la caverne de solitude de Raymond Roussel. Les mini spots vidéo contemplatifs de Hicham Berrada assurent le spectacle tandis que les pièces glauques et saisissantes de Joachim Koester achèveront de parfaire la diversité des points de vue. Bref, une expo à visiter d’urgence.