Le drame a eu lieu près du Musée des Confluences à Lyon. Alors que Maxime Sirugue, connu en tant que « photographe de l’extrême », escalade un pont, celui-ci perd l’équilibre et tombe. Sa chute sera mortelle et Maxime perdra la vie à 18 ans seulement. C’était le 12 janvier dernier. Ce qu’il pratiquait s’appelle l’Urban Climbing —> Soit le fait d’escalader des monuments sans sécurité et à mains nues. Inutile de préciser le caractère dangereux de la chose. C’est en tombant sur des clichés d’urban climbing pris à New York que Maxime décide d’en faire de même dans sa ville natale de Lyon. Et ça marche. Ses photos sont superbes et Maxime se fait une petite réputation sous le nom de Siirgve.
Était-il conscient des risques qu’il prenait ? Savait-il qu’un seul geste malheureux suffisait pour que sa vie se fasse faucher de manière abrupte et brutale ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Oui, les photos sont superbes. Avec des points de vue et des cadrages inédits. Mais ça ne vaut évidemment pas le coup de risquer sa vie pour ça. La mort de Maxime Sirugue intervient 4 mois après celle d’un autre photographe de l’extrême, Christopher Serrano. Plus connu sous le pseudonyme de Heavy Minds. Alors qu’il tentait de monter sur le toit d’un métro à Brooklyn (New York), un train venant dans le sens inverse à toute vitesse l’a fauché. Heavy Minds était l’une des sources d’inspiration de Maxime. Désormais, tous les deux sont morts et laissent derrière eux des familles brisées. Désolé mais je ne comprendrai jamais cet état d’esprit. Mes pensées à la victime, à sa famille et à ses proches.
