50 personnes ont dû répondre à cette question. Et les résultats ont été plus que parlants. Déjà, j’ai été surpris de la réponse « Seulement une chose ? » : comme si presque tout était à revoir. Et de fait, tous les participants adultes ont eu quelque chose à redire. « Mon front est trop grand », « J’ai des oreilles de Dumbo », « Je déteste ma peau et ses boutons », « Mes yeux sont trop bridés ». De témoignage en témoignage, on ressent à quel point leurs propos sont sincères et combien ils ont souffert de ces « imperfections ».
Anywat, vous avez peut-être noté que j’ai parlé, un peu plus haut, de participants adultes. Or, c’est pour une raison bien précise : la deuxième phase de cette expérience sociale s’est entièrement penchée sur le ressenti des enfants. Le résultat? Magique. « J’aimerais avoir des ailes pour voler », « J’aimerais pouvoir courir comme Sonic », « J’aimerais être capable de me téléporter ». Vous la voyez la différence ? Pourquoi faut-il qu’on la perde lorsqu’on grandit alors que c’est justement elle qui nous permet d’être heureux ? À méditer.