Incontestablement la polémique du jour. À savoir qu’un certain nombre d’habitants de la ville de Saint-Genis-les-Ollières (Lyon, Rhône-Alpes), dont une majorité appartenant au groupe identitaire Rebelle, est actuellement en train d’occuper le site censé accueillir un futur village de roms (environ 160 pour une commune de 4800). Or, il se trouve qu’au moins une bonne partie des résidents sont contre cette mesure : affirmant être déjà en sureffectif (notamment dans les écoles) et ne pas vouloir que Saint-Genis se transforme en un « Calais bis ».
Soit un endroit ghetto où s’entasseraient en surnombre des étrangers ne partageant pas, en outre, la langue et la culture républicaine propre à la France. Du moins si j’ai bien compris les revendications du dit-groupe. Lequel est d’ailleurs soutenu, en partie, par le maire de la ville qui dénonce une main-mise du préfet du Rhône, Michel Delpuech. Ce dernier aurait ainsi choisi Saint-Genis dans le cadre d’une expérimentation nationale visant à insérer les roms sur la métropole française. Problème : personne n’a été consulté et le préfet ne s’est même pas déplacé sur place. Forcément, il ne fallait pas s’étonner que ça parte en vrille et que le hashtag #OccupRoms entre dans le Top Tweets d’aujourd’hui.
Pour l’heure, un dispositif policier a été déployé autour du site occupé (le Fort de Chapoly) mais aucun action n’a encore été entreprise pour en déloger les occupants. À voir où cette action « coup de poing » mènera mais, à l’avenir, il serait bon que les préfets pensent à consulter les habitants lorsqu’il en vient à appliquer ce genre de mesure sociale. Ça me parait être la moindre des choses : surtout si les dits-habitants ne sont pas d’accords -_-
