Un virus similaire à la rage mais en beaucoup plus violent semble s’être répandu sur la planète entière. Ce qui contraint Gerry Lane (Brad Pitt) et sa famille à s’enfuir de leur ville pour rejoindre un lieu qui soit plus sur. Problème : il est trop tard. Et alors que Gerry et les siens se font sauver par les militaires, celui-ci apprend alors que ce sauvetage n’était pas gratuit. Ayant officié en tant qu’enquêteur pour les Nations Unies, la présence de Lane est requise afin de localiser un éventuel point faible à ce fléau. Si il refuse ? Lui et sa famille seront déportés dans un camp de réfugies : ce qui signerait à terme leur fin.
Mais le virus est tenace et Gerry apprend, lors de son épopée, que ce qu’on appelle dorénavant « zombies » sont quasi-invincibles et surtout très très nombreux. Insensibles aux balles, il faut impérativement les frapper à la tête si on souhaite avoir une chance de s’en sortir. Lane arrivera t-il à trouver un remède dans ces conditions ? Le sort du monde est entre ces mains.
On va pas passer par quatre chemins : World War Z est une déception. Mais pouvait-il en être autrement pour une production qui se veut à la fois orientée Zombie Apocalypse et grand public ? Le résultat de ce mélange antinomique est qu’ on y croit pas une seule seconde vu qu’il n’y a pas une seule effusion de sang, de chair ou de n’importe quel autre élément montrant que, hey, on a un peu affaire à des zombies mangeurs de chair. Et ne parlons pas de Brad Pitt en héros principal : à partir de là, tous les passages dangereux perdent dramatiquement en intensité puisqu’on sait déjà qu’il va survivre à la fin. Le pire dans l’histoire ? Sa femme et ses deux filles s’en sortent aussi alors que le monde entier crève dans des torrents de souffrance.
Crédible. Ça rappelle le happy ending apocalyptique de La Guerre des Mondes (ceci n’est pas un compliment). Et si encore il n’y avait que ça…mais non, la réal s’est également payé le luxe de ridiculiser ses propres zombies qui ont davantage l’air d’autistes en mode Gilles de la Tourette qu’autre chose. Du coup il suffit qu’il y en ait un seul qui apparaisse à l’écran pour que les spectateurs rigolent (la fin est particulièrement garnie en la matière). Heureusement que le rythme est cadencé et fait passer de justesse la pilule. En outre, il se peut que le film passe mieux pour celles et ceux n’ayant pas regardé 24 jours plus tard et la série Walking Dead. Quoiqu’il en soit, ça ne l’empêchera pas d’être la déception de l’été.