Ketil est déterminé : roi ou pas, personne ne le dépossédera de ces terres. Personne. Surtout depuis qu’il a appris que sa chère et tendre Arneis avait voulu s’enfuir du domaine avec son ancien époux. Elle qu’il a tant aimé, elle, une esclave, SON esclave. Pourquoi faut-il que tout le monde le trompe ? Du coté de Thorfinn, celui-ci est loin de se douter que son ancien compagnon, Knut, est désormais devenu un roi redoutable et qu’il s’apprête à débarquer sur les terres de Ketil avec un seul objectif en tête : vaincre.
Encore une fois, Vinland Saga prouve qu’il est le meilleur manga en cours de parution. Allez, à la limite, l’un des meilleurs avec Vagabond et Bakuman (bientôt terminé snif). C’est tout de même incroyable cette qualité constante sur ce manga (et cela même en début de deuxième période -pourtant très lente-). Clairement, Makoto Yukimura est le meilleur mangaka actuel que j’ai eu la chance de lire.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, en plus d’avoir une histoire incroyablement riche, cohérente, et didactique, tous ses personnages sont développés sans manichéisme apparent et Yukimura n’hésite pas à insérer du drama lorsque cela est nécessaire. Ici, c’est la belle Arneis qui en fait les frais : victime des coups de monstre infligés par Ketil. Personnage qu’on avait pourtant appris à apprécier jusqu’alors. Et c’est bien ça qui fait la force de Vinland Saga : personne n’est foncièrement gentil ni foncièrement méchant. Tous, absolument tous, ont leur part de ténèbres. Et inutile de préciser que j’ai été touché par cette mort tant l’auteur excelle dans les rapports humains.
Puis que dire de cette guerre entre Ketil et Knut O_O Un massacre unilatéral, un Serpent flamboyant (que j’espère voir par la suite), et un GROS moment de stress lorsque Thorgeir tente de tuer Knut. Quelle violence de Thorgei, quel charisme de la part du roi…de case en case, je suis resté agrippé à mon tome tellement le suspens était à son comble. Indéniablement LE passage culte du volume avec, forcément, la mort d’Arneis. Vite, la suite.
