De retour dans le Japon d’après-guerre, Yamato et ses amis vont une nouvelle fois tenter de contrecarrer les plans de Vice en modifiant le cours des choses. Seulement voilà, le clan des dôji du mal possède lui aussi le pouvoir de remonter dans le temps. Or, avec Hibari gravement blessée, nos amis auraient grandement aimé pouvoir s’en passer. Comment, dans de telles conditions, rallier le mal au bien ?
Il faudra que je relise cette série en une traite une fois qu’elle sera terminée car il faut bien avouer que la multitude des personnages, leurs pouvoirs, et les différents sauts dans le temps ont de quoi en déboussoler plus d’un. Et pourtant, on ressent à travers cette oeuvre la volonté de Hiroyuki Takei de bien faire les choses. Car, mine de rien, l’auteur a depuis 10 tomes fait en sorte de présenter, chacun à leur tour, les différents Karakuridôji et leurs maitres.
Sans compter leurs versions antérieures…c’est assez brillant d’avoir osé en faire autant. Confus, certes, brouillon, aucun doute là dessus, mais brillant. Puis il faut dire que la plume de Takei fait toujours son effet. Sans compter la petite partie humour qui permet d’apaiser la lecture de temps à autre. L’un des gros reproches qu’on pourra faire à Ultimo est que le trop grand nombre de personnages finit par amoindrir l’impact qu’ils ont pour nous.
Il n’y a qu’à citer la mort du père Eko osef au possible -. À vrai dire, je ne sais même pas comment il est mort. Cela-dit, l’auteur semble être sur la bonne voie en s’accordant un rythme plus lent et en faisant en sorte que les dôji du bien et du mal aient le droit à leur part de développement. Croisons les doigts pour avoir le plus de drama possible histoire de dynamiter tout ça.
