L’heure est grave : alors que la convergence des 9 mondes approche, un ancien ennemi ressurgit des ténèbres pour tenter, à nouveau, de semer le chaos dans tous les univers. Or, pour cela, il lui faut accéder à l’Ether, l’une des 5 grandes armes universelles, et assimilée par la fougueuse Jane Foster (Natalie Portman). Conscient de cela, Thor (Chris Hemsworth) la ramène en plein Asgard afin qu’elle puisse bénéficier de la meilleure des protections…en vain ?
Première bonne nouvelle : cette suite de Thor est incontestablement meilleure que sa grande soeur. Plus de rythme, personnages plus aboutis, spectacle assuré, combats dynamiques et originaux…on est loin du brouillon du premier. Ceci-dit, de nombreux défauts demeurent : à commencer par l’histoire. C’est simple : on ne pouvait pas faire plus manichéen et simpliste. Le grand méchant n’a qu’un seul but : engloutir tous les univers dans un règne de ténèbre. Parce que la lumière, c’est pas cool.
Du coup, forcément, les méchants font un peu pitié. Notamment le méchant principal, aussi effrayant qu’une huitre. Heureusement qu’il y a Loki : aka LA réussite de ce deuxième opus. Que ce soit la prestation de l’acteur, Tom Hiddleston, son charisme, ou bien encore ses commentaires assassins à l’encontre de son cher frère, on aime Loki. Et il nous le rend bien. Thor n’est d’ailleurs pas en reste et semble avoir gagné davantage en maturité depuis le premier opus. Idem pour le personnage de Jane Foster, dont la relation avec Thor est moins niaise qu’avant. Il est ceci-dit regrettable que Sif n’ait pas plus son mot à dire.
Dommage, également, que la narration, aussi rythmée qu’elle soit, n’apporte pas davantage de drama et, surtout, de cliffhangers réussis. Parce que quand on s’aperçoit que la grande surprise de fin était téléphonée à 10 000 km, on se dit que c’est dommage de prendre le spectateur pour un imbécile. Heureusement, les concepts de gravité inversée et entremêlement d’univers se chargent de nous faire oublier un peu ces défauts. À voir si vous adhérez à l’univers Marvel et aux gros blockbusters.
