Satsuki semble dépérir de jour en jour depuis que son beau Lucius s’en est retourné dans son époque. Mais les deux tourtereaux pourraient bien être réunis à nouveau lorsque Testu, en tombant dans son bain, réapparait en pleine Rome Antique. Que va t-il bien pouvoir y découvrir ? C’est le début d’un voyage inédit et fantastique. Et la fin d’un périple fabuleux à la croisée des mondes.
Et voilà, c’est la fin de Thermae Romae ! On aurait, ceci-dit, aimé une fin un peu moins abrupte dans la mesure où pas mal d’évènements sont précipités d’un coup. Un chapitre supplémentaire n’aurait clairement pas été de trop. Là, on a l’impression que l’auteur a voulu rusher les choses histoire d’être dans les temps. Dommage.
Mais n’allons pas bouder notre plaisir : le rythme de ce tome final est toujours aussi prenant et la passion de l’auteur pour les thermes ne cesse de nous immerger grâce à son sens méticuleux du détail. Plus surprenant, le fait qu’on se soit, mine de rien, attachés à tous ces personnages qui, quoiqu’on en dise, nous manqueront.
L’occasion de revenir sur cette fin beaucoup trop vive : on aurait, par exemple, aimé avoir plus de pages dédiés aux adieux entre Tetsu et Satsuki. Enfin, peut-être est-ce aussi parce que ça nous mal de dire adieu à tout cet univers. Merci Mari Yamazaki pour nous avoir fait autant apprendre et voyager. Alea Jacta Est.