Depuis qu’il n’est pas plus haut que trois pommes, Philippe Petit (Joseph Gordon-Levitt) rêve d’être funambule. Mais attention, pas n’importe quel funambule, LE funambule. Or, pour cela, il va lui falloir découvrir le monde et apprendre auprès des plus grands. Et c’est ainsi, alors qu’il fête tout juste ses 18 ans, que Philippe identifie son rêve : effectuer la traversée sur un fil entre les deux futures tours du World Trade Center. Et tout cela dans la plus totale illégalité. Bien évidemment.

Probablement le film de la semaine et, chose assez rare pour être soulignée, l’un des seuls longs-métrages qui pourrait justifier un visionnage 3D. Pour ma part, en bon réfractaire du genre, je m’y suis absolument refusé :3 Peu importe la perspective d’être saisi de vertige dès lors qu’on revêt les lunettes. Qui plus est, cela n’empêche pas d’éprouver de bien belles sensations malgré des incrustations parfois dégueulasses. Quid de Joseph Gordon-Levitt ? Celui-ci illumine le film comme jamais ! Et à chaque fois que je le vois à l’écran, j’ai l’impression que cet homme sait tout faire : chanter, jouer, parler français, marcher sur un fil suspendu dans le vide…un véritable couteau suisse à échelle humaine (╹o╹)

Mais plus que ça, on a l’impression que son entrain naturel contamine tous les autres acteurs (dont la pétillante Charlotte Le Bon). Quitte à donner l’impression d’être face à une belle bande de joyeux hippies rêveurs :3 Anyway, venons-en au clou du spectacle qu’est cette traversée épique entre les deux tours du World Trade Center. À elle seule, cette moitié d’heure justifie l’achat d’un ticket pour peu que l’on soit amateur de sensations fortes. Et plus qu’un hommage à la performance de Philippe Petit, « The Walk » est un tribut à la mémoire des deux tours de New York City. Car quoiqu’il advienne, la liberté vaincra. Toujours.