Review : The Immigrant – I hate you and I hate myself

Nous sommes en 1921 et, à l’heure où l’Europe se remet avec peine de la Grande Guerre, Ewa (Marion Cotillard) et sa soeur fuient la Pologne pour trouver refuge à New-York. Leur oncle et leur tante étant censés leur apporter un toit sur lequel elles pourront repartir sur de nouvelles bases. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu : Ewa va être détenue à Ellis Island pour cause de Tuberculose, l’oncle va rejeter sa nièce, et celle-ci va trouver devoir se résoudre à travailler pour Bruno (Joaquin Phoenix) en tant que prostitué.

Ce n’est pas tant que The Immigrant est nul, mais juste qu’il est terriblement banal en termes de narration. Ajoutez à cela un rythme lent et, bien qu’on s’attache très succinctement au personnage de Marion Cotillard (qui réalise une prestation honorable sans percer le plafond pour autant), on finit bien vite par s’interroger sur la raison même du film.

Oui, il raconte les déboires des immigrés lors de leur arrivée sur la terre promise. Mais, à aucun moment, je n’ai senti ce surplus d’âme et de passion qui vous fait dire qu’il y a un message derrière tout ça. Ici, on se contente de regarder passivement les déboires d’Ewa du début à la fin. Quant à la rivalité entre Bruno et son cousin Orlando (Jeremy Renner), on y croit sans y croire tant ça ne décolle jamais. Agréable, donc, mais dispensable.

Note YZ : 5/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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