Afin d’endiguer la cruauté humaine, une communauté décide de créer un monde sans douleur, sans guerres…et sans différences. Tous les habitants sont conçus par insémination artificielle et placés dans des cellules familiales au seins desquels ils seront élevés dans le but de remplir une fonction bien spécifique. Quid des émotions ? Celles-ci sont éradiquées via la prise quotidienne d’un « médicament ». Seulement voilà, Jonas est moins malléable que la moyenne. Car il est le « Giver ».
On aurait pu avoir un film de la trempe d’un « Labyrinthe », d’une « Stratégie Ender », ou encore d’un « Divergente » : à savoir l’adaptation d’un romans pour ados dotée à la fois d’un concept original et d’un univers immersif. Malheureusement, seul le concept l’est. Tout le reste, notamment l’histoire et ses personnages, s’avère beaucoup moins inspiré. Tant et si bien qu’on finit par s’endormir en fin de séance. Oui, je parle bien de moi.
Déjà, aucun acteur n’est charismatique malgré la présence de ténors tels que Jeff Bridges, Meryl Streep, ou encore Alexander Skarsgard (Eric de True Blood). Quant au rôle principal, Brenton Thwaites (Jonas) est d’une transparence à toute épreuve. Il n’y que la ravissante Odeya Rush (Fiona) qui parvient à tirer son épingle du jeu. Puis ces cliffhangers en carton, cette narration simpliste, cette fin totalement « meh »…oui, vous pouvez économiser votre place sans trop de regrets.