Stupeur : alors que Zeppeli s’était accaparé la première place, celui-ci se voit relégué à la 21ème pour avoir entravé le parcours de Sandman ! Celui-ci s’empare donc de la première place avec 100 points et un bonus de temps de 10 000 $. Zeppeli enrage de cette décision et est à deux doigts d’en coller une au directeur qui voit ce nouveau venu d’un mauvais œil.
Mais l’heure n’est pas au conflit, le deuxième parcours se prépare déjà et il promet d’être redoutable puisque se déroulant en plein désert d’Arizona. Chaque cavalier devra rejoindre des points d’eau plus ou moins éloignés les uns des autres sous peine de mourir de déshydratation. Et comme si cela ne suffisait pas, une dangereuse famille de psychopathes tente de tuer tous les favoris…dont Zeppeli.
On redescend de quelques crans avec ce tome après la formidable tension et profondeur des deux premiers : et c’est bien dommage ! On espère du coup que ce ne sera qu’une baisse de rythme passagère plutôt qu’un leitmotiv. La première déception concerne ainsi les nouveaux personnages introduits. Si le détective cowboy Mountain Tim a du potentiel, on en dira pas autant des quatre méchants dont l’homme aux abeilles qui se fait rapidement dézinguer.
Surtout, on a l’impression de retourner dans les schémas combat/tactique avec pouvoirs propre à la saga Jojo’s alors que les deux tomes précédents nous avaient habitué à des courses poursuites endiablées et fondamentalement innovantes. Attendons quand même de voir la suite avant d’hurler au scandale : d’autant plus que la lecture reste agréable quoiqu’il en soit (à défaut d’être Jojoesque).