Monsieur Steel est dévasté : sa bien aimée Lucy serait…morte ?! À moins que…non, ça ne peut pas pas être elle ! Il ne s’agit pas de son corps, Stephen en est persuadé ! Mais alors pourquoi a t-il le visage de Lucy ? Stephen est totalement perdu. Et comment le blâmer lorsque la véritable Lucy se dissimule actuellement à même le corps de la femme du président Funny Valentine. Lequel a décidé d’envoyer l’un de ses mercenaires les plus redoutables, Axel Ro, afin de vaincre une bonne fois pour toutes Johnny et Jayro. Objectif : leur dérober les morceaux du cadavre…
Et rebelotte avec un nouvel ennemi ._. C’est vraiment dommage car, à chaque fois que je pense m’impliquer dans l’histoire de ce Steel Ball Run, l’auteur insère un énième combat WTF qui, au lieu d’être bouclée en deux chapitres, met quasiment tout un tome à l’être. Et ça, franchement, c’est vraiment lourd. Résultat : j’ai décroché presque totalement de ma lecture et me suis contenté d’attester de la lente progression de nos deux héros. Ou plutôt ici : de l’éveil Johnny Joestar.
Lequel finit son combat avec un gros power-up histoire de justifier un tant soi peu l’indigestion provoquée par ces longueurs interminables. Ce qui m’étonne d’autant plus que j’avais cru comprendre que « Steel Ball Run » était l’une des meilleures déclinaisons de l’univers « Jojo’s Bizarre Adventures ». Or, en 15 tomes, je ne peux que constater le contraire. Certes, ce n’est pas médiocre et le concept de la course à cheval est rafraîchissant…mais le rythme et la narration ne sont PAS au rendez-vous.
Ici, par exemple, il aurait fallu dédier la moitié du tome au fight entre Axel et son stand « Civil War » (au pouvoir encore improbable -imposer ses crimes à autrui-) VS Johnny. Ensuite ? Enchainer la deuxième moitié avec l’intrigue avec Lucy Steel. Mais non, il a fallu que Hirohiko Araki cède à ses caprices artistiques <_<Décidément, on est loin de l’excellence des parties 3 et 4 : « Jojo’s » ayant, pour moi, commencé à décliner depuis la partie 5 aka « Golden Wind ». Trop d’errance tue l’errance ! Par contre, la couverture est magnifique <3