Ca y est, le moment de la bataille finale contre Crassus/César et leurs troupes est enfin venu. Mais alors que les préparatifs se font de plus plus proches, Gannicus fait part à Spartacus de ses inquiétudes par rapport à l’issue de tout cela : les romains sont autrement plus nombreux qu’eux et il est à peu prés évident qu’ils se feront tôt ou tard déborder.
Et c’est bien pour cette raison que Spartacus va tenter, comme il l’a toujours fait, de réaliser l’impossible. Surtout : cette bataille sera l’occasion pour les esclaves non aptes au combat de partir pour de meilleurs horizons : loin de la tyrannie romaine et de cet esclavage encore et toujours impuni. L’heure est donc venu de tirer sa révérence : dans le sang et l’acier. Que puisse résonner à travers l’histoire l’existence de Spartacus et ses hommes.
Il aurait probablement fallu que Spartacus se finisse en deux saisons plutôt que trois : on ne compte plus les épisodes à rallonge nécessaire pour faire durer l’intrigue de cette troisième et ultime saison. Un constat d’autant plus vrai que les joutes ont fini petit à petit par perdre en intensité et à devenir lassants. Cet ultime combat, malgré quelques bonnes idées, manque ainsi de ce quelque chose qui aurait pu le rendre culte : trop précipité et mal amené, de nombreux personnages secondaires meurent sans qu’on ait le temps de le réaliser.
À l’exception peut-être de celles de Gannicus et Spartacus : le dialogue de ce dernier et le plan de fin étant particulièrement émouvants. On aurait donc aimé un meilleur traitement pour une série qui aura su nous faire vibrer à de nombreuses reprises mais voilà, ce qui est fait est fait. Et puis, il faut l’avouer, la tristesse nous a tout de même gagné durant cet ultime épisode : preuve que l’univers de Spartacus sera parvenu à nous jusqu’au bout.