Décidément, Daren Nop ne cesse de me surprendre tant ses courts-métrages surpassent, en termes d’action, bon nombre de films hollywoodiens. Et je m’en tiens à la comparaison que j’avais fait lors du premier « Shadow of 13 » : il s’agit clairement d’un « The Raid » à la Française. Et je me doute bien combien le Cambodge doit être fier que de tels talents aient pu voir le jour en France. Plus qu’à faire en sorte que Daren Nop soit suffisamment connu.
Passons maintenant aux points qui fâchent : l’histoire et les personnages. À savoir que la trame est très simpliste, se contentant d’effleurer les thématiques de deuil et de vengeance, et cela malgré une atmosphère assez noire et sans faux semblants. Quant aux personnages, celui de l’ancien militaire désabusé et rongé par le chagrin, joué par Alain Figlarz, est le plus convainquant du lot. À noter qu’il incarne le chef d’un clan albanais dans un certain « Taken 2 ». Oui, le mec est là.
Quant au personnage de Daren, j’aime le fait qu’il reste silencieux. Ça colle bien avec ce coté « Justicier du 13e ». Plus qu’à affiner le personnage et, surtout, sa relation avec d’autres protagonistes ainsi que sa place dans le 13e arrondissement. Dans l’éventualité qu’il y ait une 3e partie huhu. Bref, que dire de plus si ce n’est que Daren Nop incarne à merveille cette nouvelle vague de courts-métrages un minimum ambitieux et rendus possible grâce à la montée en puissance de YouTube et des réseaux sociaux. Un grand bravo.