Alors que Senna fait tout son possible pour sauver Enma de la folie qui l’habite, Mukuro s’emploie quant à lui à faire fléchir D.Spade sous le poids de ses illusions. Et effectivement, le maitre de Chrome s’avère redoutable en la matière et tourne rapidement la bataille à son avantage.
Mais seulement voilà, D.Spade avait prévu qu’il perdrait contre Mukuro et peut maintenant passer à la deuxième partie de son plan : transférer son esprit dans le corps originel de Mukuro que celui-ci a abandonné pour pouvoir sauver Chrome. Pendant ce temps, Senna est parvenu à faire reprendre ses esprits à Enma : il ne manque plus qu’à défaire D.Spade.
Ça se suit et ça se ressemble : Reborn retombe dans ses travers shonen et nous offre un final horriblement convenu et sans surprises avec une surenchère d’action sorti des fougères. Senna parvient à sauver Enma grâce à la puissance de l’amitié et, ensemble, ils délivrent le coup final à D.Spade dont le plan savamment conçu pendant xxx années n’aura servi à rien. Et, encore une fois, il est vraiment frustrant de voir Hibari relégué au second plan avec le big boss réservé, comme d’habitude, au héros principal.
Mais plus que cela, c’est la mise en scène des combats et la narration qui s’avèrent sans génie et d’une triste banalité. Même la découverte de Bermuda des Vendicare et de la tétine transparente, lié probablement aux Arcobalenos, manque de panache. Ajoutez à ça une grosse couche de manichéisme avec D.Spade en grand méchant pas beau et on obtient l’achèvement de ce tome et de cet arc par la même occasion. Heureusement que le trait reste toujours agréable.
