Enfin, Ageha se retrouve en face-à-face avec Miroku. Et il compte bien lui montrer à quel point il s’est fourvoyé durant toutes ses années. Quitte à le tuer pour ça. Non loin de là, Mithra révèle sa vraie nature : loin d’être humaine, celle-ci s’avère être la vassal d’Ourobouros : destructeur de planètes. Sa prochaine cible ? Ce qu’il reste de la planète Terre.
Et voilà, Psyren, c’est fini. Et autant dire les choses comme elles le sont : oui, la fin est bâclée, précipitée, et peu intéressante par rapport au reste de l’intrigue. Notamment vis-à-vis de ce nouveau personnage, Mithra, qui apparait un peu comme un cheveu sur la soupe. Paye ton twist à deux balles. Et le combat final entre Miroku et Ageha aurait pu être mythique, il se contentera d’être affreusement convenu.
Surement l’auteur a t-elle dû être mise sous pression par son éditeur vu la manière dont pleins de personnages et d’histoires parallèles ont été éludées. Je pense qu’il aurait fallu au moins aller jusqu’au tome 20 pour avoir une fin digne de ce nom. Du coup, on ressort de Psyren avec une sensation mi-figue mi-raison : celle d’un potentiel gâché sur la fin.
Je me demande pourquoi les lecteurs japonais ont fini par laisser tomber cette série. Elle avait tout pour elle : concept novateur des pouvoirs psychiques avec voyages dans le temps, personnages travaillés, histoire fouillée et cohérente, dessin au top…puis, arrivé à environ 3 tomes de la fin, ça a viré de plus en plus dans le n’importe quoi. Malgré tout, je garderais de Psyren un bon souvenir dans la mesure où je me suis attaché à certains de ses personnages : Shao et Grana en tête.
