Kôichi Iba, seul membre survivant de l’organisation Gregory s’étant servi de cobayes humain à des fins scientifiques, finit par raconter comment Miroku Amagi a fini par devenir le monstre qu’il est aujourd’hui. Car il y a bien une raison : l’association Gregory était elle-même un monstre n’ayant aucune compassion et aucun égards pour l’ensemble de ses sujets scientifiques.
Miroku finissant par se faire une raison, il profitera de sa complicité avec Kôichi pour s’évader lui et ses consorts. Mais il y a encore un espoir : s’emparer des codes d’activation qui permettront de faire exploser des puces insérés dans le cerveau de Miroku. Cependant, Ageha, Matsuri et Sakurako doivent pour cela infiltrer un centre de recherche ultrasécurisé.
Toujours aussi prenant dans sa première partie, ce douzième tome de Psyren s’égare par la suite, et pas qu’un peu, avec le combat contre Aoi Yusaka du W.I.S.E. Trainant beaucoup trop en longueur, on aurait aimé que Yoshiaki Iwashiro coupe dans le vif et réduise cette partie d’au moins 3 bons chapitres.
En outre, on a encore du mal à saisir l’intérêt de la deuxième personnalité de Sakurako qui parait développée à la va-vite afin de sustenter la profondeur du personnage. Le problème est qu’il ne reste plus que 4 tomes avant la fin et que de voir autant de chapitres gâchés, alors que Psyren fait actuellement partie des meilleurs shonens parus, est un tantinet agaçant.