C’est le combat final entre Echizen et le prodige de Rikkai, Yukimura Seiichi. Mais notre héros a bien du mal à trouver une ouverture contre son adversaire tant celui-ci déjoue tous ses coups avec une facilité déconcertante. Serait-ce la fin du combat ? Non, jamais, Echizen est toujours parvenu, jusqu’à maintenant, à sortir vainqueur de telles situations. Il est temps de passer aux choses sérieuses.
Et voilà, Le Prince du Tennis, c’est fini. Enfin, pas vraiment puisque Takeshi Konomi a sorti une suite au Japon. En tout cas, la première saison est terminée et, whoa, il était temps. Entre les transformations super-sayen, les balles qui disparaissent ou se démultiplient, ou encore les retournements de situation improbables, autant dire qu’on a été gâtés.
Du coup, difficile d’en venir à regretter la fin de cette série. Au contraire, je suis soulagé de réaliser que la surenchère WTF va s’arrêter là. Ici, pour ce dernier tome, on atteint encore des sommets avec un Echizen privé de ses cinq sens et qui, tel un chevalier du zodiaque, s’éveille au sixième sens de l’éveil ultime. Un brin too much, un brin ridicule, et, clairement, un combat final qui fait tiep.
C’est vraiment dommage, surtout quand on se souvient des débuts du manga où, certes, c’était déjà un peu abusé mais clairement pas à ce point. Heureusement que la série aura eu pour elle des persos attachants tels que Kaidô, Tezuka, ou encore Fuji. Sans ça, il aurait vraiment été difficile de supporter les aventures de Ryoma jusqu’au bout. J’essaierai de jeter un coup d’oeil à la deuxième saison un de ces quatre.
