Muni de ses 3 badges, Red continue son aventure à Kanto jusqu’à tomber sur la bourgade de Lavanville. Or, cette ville a pour particularité d’abriter les tombes de Pokémons décédés au sein d’un bâtiment connu de tous : La Tour Pokémon. Et ce n’est pas tout, un centre d’hébergement pour les pokémons abandonnés et maltraités a été crée à l’initiative d’un certain Mr. Fuji. Malheureusement, celui-ci s’est fait capturé par la Team Rocket car il leur demandait d’arrêter le squat de la Tour Pokémon. Voilà une mission pour Red.
Décidément, ce Pokémon Origins surprend : et d’une belle manière. Alors que le premier épisode en appelait à notre nostalgie disparue celui-ci évoque un aspect particulièrement sombre de l’univers Pokémon : la mort. Très rarement abordée, surtout dans les autres opus, la mort est ici traitée avec une justesse rare et pourra en émouvoir plus d’un. Surtout dans le cadre d’un anime Pokémon.
Pourtant, on se rappelle de Lavanville, ce petit village où les dresseurs allaient se recueillir sur la tombe de leurs Pokémons préférés. On se souvient aussi de ce centre d’adoption où, ici, l’histoire de Osselait est particulièrement triste et vibrante : sa mère, pour le protéger, se faisant tuer sous ses yeux par la Team Rocket. Une story à la fois simple, émouvante et qui fait plaisir à voir pour un anime censé être destiné aux enfants. Ce n’est pas le cas de Origins. Chapeau les producteurs !