Caesar ne le sait pas encore mais il est déjà mort. Luffy s’est décidé à lui démonter la face et, quand il se met en tête quelque chose en tête, rien ne peut l’en contourner. Non loin de là, Baby 5 et Buffalo, deux sbires de Doflamingo, s’approchent de l’île pour rapatrier Caesar en sécurité. En effet, celui-ci est indispensable à la production de SAD. Problème : le comité d’accueil est sur place. Et son nom est Franky.
Tome qui se laisse suivre notamment grâce à certains passages tels que la badasserie de Franky VS Baby 5/Bufallo, l’entrée épique de Aokiji et les facéties de l’équipage à Luffy. Sans oublier le samouraï Kinémon et son fils le démon pervers Momonosuke. Puis on a enfin l’impression d’assister à quelque chose d’important depuis le tome dernier avec l’alliance de Luffy et Trafalgar contre Doflamingo.
Mais voilà, je n’arrive pas à m’enlever de la tête que, depuis la deuxième période, One Piece a perdu foncièrement de son piquant. Fort heureusement, l’arc Caesar est tout de même plus réussi que celui des hommes poissons mais ça n’empêche que, à aucun moment, je ne me suis senti véritablement impliqué dans l’aventure. À part Vergo et Kinémon/Momonosuke, l’ensemble des nouveaux personnages introduits n’est jamais parvenu à me toucher.
Qu’il s’agisse des enfants et de leur relation avec Chopper, bien trop caricaturale, ou les pirates reconvertis de Smoker qui, eux aussi, versent trop dans le déjà vu. Surtout, de nombreuses scènes sonnent faux (notamment celles soi-disant larmoyantes) et l’ensemble de la mugiwara Team ne fait plus rêver à part Luffy, Zorro, Sandy et à la limite Franky. Un comble pour un manga aussi réputé en la matière que One Piece. Espérons que le prochain gros arc contre Doflamingo sera mieux traité.
