Depuis tout petit, Bob Razowski rêve d’entrer dans la Monstres Academy en vue d’être un jour une terreur d’élite. Problème : Il n’est pas très effrayant et a la taille d’un lilliputien. Tout le contraire de James P. Sullivan, héritier d’une célèbre famille de terreurs, et ultra confiant en ses capacités. « Le talent c’est inné » répète t-il sans cesse tandis que Ben croit fermement en la persévérance et la ténacité à apprendre par cœur les principes théoriques.
C’est donc tout naturellement que nos deux lascars vont se détester cordialement et, à cause de leurs chamailleries incessantes, finir par torpiller leur chance d’être accepté au cursus de la MA. Seule rédemption possible : remporter le premier prix des jeux de la terreur. Mais pour cela, ils vont devoir faire équipe avec la team la plus bisounours de tout le campus : les OK.
Un petit Pixar sympathique comme seul le studio sait en faire : de l’humour, de l’action, de l’émotion et, surtout, cette capacité à calquer les problèmes des héros à nos expériences à nous. Ici en l’occurrence : la vie universitaire et la variété de ses profils. Les famous, les goth, les bonasses, la directrice qui fait grave flipper, et, bien évidemment, les loosers. C’est d’ailleurs sur cette dernière catégorie que Monstres Academy met le focus avec notamment le jeune Bob Razowski qui n’a pas la gueule de l’emploi et montre pourtant qu’à force de persévérance, tout est possible.
James P. Sullivan est lui aussi très intéressant dans la mesure où il symbolise parfaitement le jeune surdoué de base qui, du cou, n’en fout pas une et pense davantage à faire la fête qu’étudier sérieusement. Quitte à ce que ça se retourne contre lui un jour. Dommage que Pixar se contente de faire du Pixar et ne soit pas allé plus loin dans sa copie 2013 qui fleure trop le travail académique sans passion (malgré un thème principal réussi). Tant pis, ça fera un bon film popcorn.
