2015 : Sam (Kev Adams) et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père Noël en vue de voler le maximum de marchandises aux Galeries Lafayette. Seulement voilà, pris au piège entre le directeur des galeries et une armée de marmots souhaitant que Papa Noël leur raconte une histoire, Sam n’a pas d’autre choix que de s’exécuter à la tâche. Au programme : « Les Nouvelles Aventures d’Aladin ». C’est parti pour une sacrée aventure !

Qu’est-ce que c’était nul. Typiquement, « Les Nouvelles Aventures d’Aladin » fait partie de ces films que j’aimerais VRAIMENT éviter mais qui sont compliqués à ignorer du fait de l’armada marketing déployée tout autour. Pour vous donner un ordre d’idée, ce chef d’oeuvre du 7e art a été distribué dans 743 salles pour tout le territoire français…contre 267 salles pour « Crimson Peak » de Guillermo del Toro. Sympa le chauvinisme à la française, n’est-ce pas ? Surtout quand on voit le résultat.

À partir de l’instant où j’ai vu un père-noël et des gosses, j’ai su que ça allait être naze et niais. Ce qui s’avère être le cas. Sam, à travers un récit volontairement décousu et peu fidèle des aventures d’Aladdin (avec DEUX D bordel), réalise que mentir, ce n’est pas bien, et que dire la vérité à sa chérie, c’est mieux. Et histoire de mieux faire passer cette morale de Noël dégueulasse, on nous sert un tas d’acteurs français connus, des références « lolilol » en pagaille, un gros budget sur les effets spéciaux (on en dira pas autant de la direction artistique), une mise en scène digne d’un téléfilm diffusé le samedi soir sur NRJ 12, et un peu beaucoup trop de longueurs. Seulement, et parce que j’ai ri à certains gags (j’ai honte), je serai magnanime quant à la note finale.