Après avoir passé 18 ans en prison pour le meurtre d’un policier, William Garnett (Forest Whitaker) tente de prendre un nouveau départ. Problème : Bill Agati, le shériff dont le policier tué était l’adjoint, compte bien lui rappeler qu’un meurtrier comme lui n’aura jamais le droit au repos. Pourquoi aurait-il le droit à une réinsertion ? Pourquoi aurait-il le droit de couler des jours heureux alors que l’homme qu’il a tué n’aura jamais le droit à sa seconde chance ?
Tumultueux film que La Voie de l’ennemi. Campé par un formidable et nerveux Forest Whitaker, le personnage de Garnett peine à s’accaparer la sympathie du spectateur et pour cause : il a tué quelqu’un de sang froid. Dès lors, devrait-on lui pardonner et lui permettre de démarrer une nouvelle vie ? Ou devrait-on, au contraire, le condamner jusqu’à la fin de ses jours ? Soignée et sincère sur le sujet, la réalisation ne prend pas d’ambages et aborde tous les thèmes d’une manière plutôt fidèle à la réalité. À voir si le sujet vous intéresse.