Walter Mitty (Ben Stiller) est un homme dont l’esprit a souvent tendance à vagabonder. Du style à partir dans des mondes imaginaires tout en paressant dans la vie réelle : ce qui lui occasionne quelque tracas au quotidien. Mais l’heure n’est plus à la rêverie et aux caresses d’un espoir d’amour avec la ravissante Cheryl (Kristen Wiig). Le négatif N°25 du célèbre photographe Sean O’Connell (Sean Penn) a disparu.
Curieux film que ce Walter Mitty. La photographie est superbe, avec de très beaux paysages et des panoramas sublimes, et on dénote indéniablement la présence d’une ambiance propre à tout film passionné. Sur ce point, Ben Stiller montre, avec brio, qu’il sait réaliser. Malheureusement, de gros défauts viennent vite plomber l’univers du film. Dont le premier d’entre eux : les longueurs.
Il aurait fallu dynamiser davantage la narration : surtout que la bande sonore est quelconque et n’aide pas à l’immersion. Chose d’autant plus dommage que certains personnages, tels que le baroudeur Sean O’Connel ou l’apprenti libéré Walter, sont réussis. Pour ne rien arranger, l’histoire se révèle assez bancale et, d’un concept prometteur et prompt à de nombreux rebondissements, on se retrouve avec une lecture convenue et sous-exploitée.
La fin est d’ailleurs très décevante à cet égard tant il y avait matière à insuffler au film une dimension autrement plus puissante qu’une morale béate et déjà entendue 1000 fois. Heureusement que les dialogues sont bien écrits et font quasi systématiquement mouche en matière de gags. Conclusion : un film à voir pour peu que vous appréciez rire tout en étant accompagné par de belles images et de belles histoires.
