Depuis cette mission, Harry Hart (Colin Firth) s’en est toujours voulu. C’est pourquoi, lorsqu’il vient rendre hommage au père de Eggsy (Taron Egerton), Harry lui confie une médaille spéciale. « Répète « Oxford’s not Brogues » à ce numéro et tu auras tout ce que tu désires ». Plusieurs années plus tard, Eggsy est désœuvré et au bout du rouleau. Voilà pourquoi il finit par décrocher le combiné. C’est le début d’une longue carrière d’agent ultra secret au service de sa majesté le Roi.
Mélange entre « Kill Bill Volume 1 » et « Kick-Ass » à la sauce British, Kingsman est impérativement à prendre au second degré. Autrement, on risque de passer à coté de toute l’oeuvre et de la parodie assez désopilante qu’il fait subir à tous ces films d’espionnage des années 60/80 (James Bond en tête). Le tout à un rythme effréné et avec des scènes d’action proposant des chorégraphies parmi les plus violentes et réussies de l’histoire du cinéma moderne (dat Gazelle). Mais toujours avec une petite pointe d’humour. Et une bande son du tonnerre. Et des dialogues savoureux :3
Puis quel casting ! De Samuel Jackson en grand Bad Guy avec son cheveu sur la langue à Mark Strong la force tranquille et, of course, Colin Firth le tout puissant (⌐■_■) Ses scènes de combat sont d’ailleurs d’un kiff monstrueux…et damn, cette violence sans pitié ! Clairement, « Kingsman Services Secrets » est une sorte de grand feu d’artifice façon défouloir dédié à tous les amoureux de Tarantino. Amateurs de films d’action trop sérieux s’abstenir. Ici, on en prend plein la figure et on en redemande. If you know what I mean.
