Gon est sous le choc : Pitou ne soignerait pas Kaito…parce qu’il est déjà mort ? Comment est-ce possible ? Et pourquoi soigne t-il son bras ? Pour le tuer lui ? TRAITRE. MEURTRIER. Pourquoi Kaito n’est-il pas en vie ? Est-ce de sa faute à lui ? NON. C’EST ENTIÈREMENT DE SA FAUTE À ELLE. Ce n’est pas possible. Ça doit être un mauvais rêve. Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?…d’accord, je comprends. Toi, là-bas, partons un peu plus loin. Je vais te tuer.
Je reste sans voie. Cette montée en pression du début pour finir sur l’une des scènes les plus mémorables de toute l’histoire de l’anime…voilà ce qu’est Hunter X Hunter. Je suis à la fois ému, choqué, et profondément troublé par ce qui vient de se passer. C’est limite surréel (d’où le style assez différent pour cette review hehe). Qui aurait cru une seule seconde que les choses se termineraient ainsi ? Personne. Personne excepté Toshihiro Togashi.
Soit le mangaka le plus talentueux de sa génération car l’un des plus audacieux. Personne d’autre n’aurait osé faire pareille chose dans un shonen. Beaucoup trop risqué. Beaucoup trop crash. Beaucoup trop. Et que ce manga soit sublimé par une réalisation aussi somptueuse et une bande son si palpitante (les choeurs tout du long de la montée en puissance de Gon o_o), s’apparente à une bénédiction. Vive Togashi. Vive Hunter X Hunter.