Depuis tout petit, Hercule (Dwayne Johnson) a toujours été doté d’une force surhumaine à même de vaincre les pires créatures que l’Olympe ait enfanté. Mais qu’en est-il de l’homme derrière les 12 travaux ? Qu’en est-il de l’homme derrière la légende ? Est-ce vraiment un demi-dieu comme on le prétend ? Alors que le fameux roi de Thrace s’octroie les service d’Hercule et de sa bande de mercenaires, une redoutable épreuve va lui permettre d’affronter ses vieux démons et de prouver si, oui ou non, il est bien l’enfant de Zeus.
Premier couac : toute l’histoire du film démarre sur un mytho(logie). Non, Dwayne Johnson ne va pas tabasser de l’hydre de Lerne et du lion de Némée : et pour cause, tout cela a été inventé par le conteur de la bande. Histoire d’instiller encore plus de peur dans les rangs ennemis…et de l’admiration chez les autres. Résultat : on se retrouve avec un Hercule « presque » humain.
« Presque » parce qu’il s’agit tout de même de The Rock et qu’il est capable de te foutre au sol un cheval + son cavalier. Reste qu’on ne peut qu’être déçu d’avoir affaire, au final, à un énième film de guerre. D’autant plus que, l’oeuvre étant tout public, il n’y a pas d’effusion de sang, pas de membres tranchés : ce qui nuit forcément à la crédibilité de l’oeuvre. Puis les cliffhangers et les méchants font peine à voir : ils ne paraissent dangereux à aucun instant.
Heureusement, la prestation scénique et physique de Dwayne Johnson est là pour nous permettre de passer, malgré tout, un bon moment. Puis la bande d’Hercule n’a pas oublié son humour aux thermes. Dommage que le film ne décolle à aucun moment (sauf peut-être à la fin) et qu’il n’y ait pas assez de drama. À voir si on est fan de The Rock. Mais, si vous vous attendiez au Hercule demi-dieu pourfendant des créatures surnaturelles et diaboliques, mieux vaut passer votre chemin.
