Makino en est convaincu : l’acharnement et la détermination peuvent vaincre le talent. Il l’a fait une fois, il peut le faire une deuxième. Qu’importe qu’il triche, qu’importe que le public le hue, il va leur montrer, à tous, ce que vaut l’entrainement sans relâche d’un boxeur sans talent. Ce qu’il n’avait pas pris en compte, c’est le fait qu’Itagaki, un génie, ne passe lui aussi par le même type d’entrainement.
Ça + le fait d’avoir Mashiba comme partenaire de sparring : c’en est fait de l’issue du match. Pourtant, Makino refuse de céder au désespoir. Pour lui, mais aussi pour son seul fan dans la salle, le petit Atsushi. Du coté de l’autre star du tournoi, Imai, le match tourne court : car Imai est une bête de combat à la force insoupçonnée. Son objectif n’est pas de gagner le tournoi A, son objectif est de vaincre Ippo.
Comme à son habitude, Morikawa nous livre un bon tome avec une ’emphase sur Itagaki et, surtout, son adversaire Makino. C’est d’ailleurs l’un des nombreux avantages de l’auteur : s’attarder sur le background de chaque adversaire afin de faire en sorte que le lecteur s’y attache et puisse s’impliquer davantage dans le combat à venir. Et c’est exactement ce qu’il se passe avec Makino pour qui on se prend d’affection via son lien avec Atsushi.
Quant à Itagaki, on remarque, dans ce tome, combien les mots d’Ippo ont sapé sa confiance et que, depuis, il s’efforce d’être à sa hauteur. Une relation particulière qui ne devrait pas manquer d’évoluer dans les volumes à venir. Et c’est toujours un plaisir que de revoir Mashiba, un de mes personnages préférés avec Sendo et Takamura. D’ailleurs, un gros combat l’attend pour bientôt…mais chut, motus et bouche cousue.