Depuis qu’il a appris la « disparition » de Gally, son ancien petite amie, Fogia ne cesse de la rechercher à travers les contrées d’Alhambra. Mais la tâche n’est guère aisée lorsqu’il se rend compte que plusieurs cyborgs semblent avoir la même apparence que Gally. Lors d’un combat contre l’un d’eux, un certain Zechs, Fogia ne parvient à s’en sortir qu’in-extremis et trouve refuge dans une ferme habité par un certain docteur Ido.
Force est de constater que, depuis maintenant plusieurs tomes, Gunnm reprend du poil de la bête. Mieux : en recollant les bouts avec différentes intrigues, ici le focus sur Fogia et Ido, ce 18ème tome incite à une deuxième lecture de l’oeuvre. Chose qui pourrait, j’ai bien dit pourrait, améliorer la pertinence de certains arcs qui, à l’époque, brillaient par leur inconstance totale.
Autre aspect qu’on appréciera dans ce tome : le retour à un univers plus simple et, surtout, plus dans l’esprit de Gunnm premier du nom. À savoir un univers cyber-punk du plus bel effet et que Yukito Kishiro a depuis longtemps maitrisé. Ajoutez à ceci un rythme régulier et une histoire qui avance rapidement : vous obtenez l’un des tomes les plus aboutis de Last Order.
Sans que, paradoxalement, il y ait besoin de la présence de Gally pour justifier d’une telle qualité. La faute au personnage de Fogia, plutôt attachant, mais aussi à la mise à prix de la tête d’Ido qui permet d’approfondir le passé du personnage ainsi que celui de Keina. Le cliffhanger de fin est d’ailleurs bien trouvé et permet de souligner ô combien Keina reste avant tout humaine. Pour le meilleur et pour le pire. Allez, on continue comme ça !
