Ce qu’Onizuka craignait est arrivé : Iruko a été encore une fois gravement maltraitée par sa mère et est maintenant dans un état critique. Tout cela à cause de la politique sans recul du maire qui a ordonné à tout les jeunes de retourner dans leurs foyers d’origine sans même se poser la question du risque représenté par les parents.
Il n’en faut pas plus pour Onizuka qui pète un plomb et décide de se rendre directement dans le bureau du maire…pour le capturer ! Objectif : qu’il avoue que sa politique n’avait comme unique but celui de servir ses propres intérêts et s’engager à financer entièrement les frais d’hospitalisation et de chirurgie de la jeune Iruko. Et Urumi est justement là pour trouver les moyens de faire du chantage.
Et bien voilà, dernier tome (définitif) de GTO qui ne nous apprend finalement pas grand chose de plus sur notre professeur préféré. Encore et toujours les mêmes à l’exception d’un ou deux parvenant à se démarquer. Mais pire que ça, l’humour si caractéristique à la série semble avoir disparu pour toujours. Comparez le tome 1 de GTO avec le tome 1 de 14 days et vous remarquerez que la différence est flagrante.
Vraiment dommage qu’aucune piste scénaristique ne soit développée : quid de la relation Shinomi/Onizuka qui traine depuis Young GTO ? Quid des aventures amoureuses d’Onizuka : est-il vraiment condamné à être puceau toute sa vie ? Quid des autres lascars de Young GTO ? Presque rien ne nous est raconté alors qu’il y aurait eu matière à. Au lieu de ça, Tôru Fujisawa a préféré concevoir des arcs qui se ressemblent et s’assemblent. On ne pourra donc s’empêcher de réprimer un sentiment de déception face au gâchis de cette série qui contenait pourtant beaucoup de potentiel. Petite surprise ceci-dit : l’épilogue, qui pourrait s’intituler « La relève d’Onizuka » est assez original (à défaut d’être marrant).