Enfin, l’heure de la revanche a sonné. Mais alors que Brad comptait emprunter cette voie seul, son frère Luke finira par le rejoindre. Seulement voilà, leur père Edward est un monstre. Et cela veut dire qu’il risque d’il y avoir encore et toujours plus de morts dans le sillon de la famille Burns. Mais peu importe, coûte que coûte, la haine finira par vaincre. Et elle sera du coté des frères Burns.
Quel dommage que Masasumi Kakizaki n’ait pas eu recours à un bon scénariste ! Le dessin est très bon, l’ambiance noire au possible, Brad badass as f*ck…mais qu’est-ce que cette narration ubuesque et simpliste au possible ? Brad est un super guerrier et se sort des pires situations sans explication vraiment cohérente. En fait, tout s’enchaine d’une manière tellement peu crédible que, forcément, on y croit moins.
Et pourtant, et pourtant, le style de Masasumi fait des merveilles et réussit tant bien que mal à nous faire aimer ces deux frères ayant tout perdu. Puis il faut avouer que la fin est assez triste et nous laisse refermer ce cinquième et dernier tome avec un pincement au coeur. Il aurait vraiment fallu une histoire plus solide et moins abusive niveau « circonstances atténuantes parce que c’est le héros ».
Une tare qu’on avait également remarqué dans Rainbow (qui, pourtant, bénéficiait d’un scénariste) où, à chaque fois, les héros se sortaient des pires situations possible. Forcément, à un moment donné, on y croyait plus. Heureusement que le cachet est là : grâce à cet unique facteur, Green Blood parvient à s’en sortir là où tant d’autres mangas auraient échoué. Ça + l’intelligence d’avoir fait une aventure en cinq tomes. Adieu les frères Burns, ce fut une belle aventure.
