C’est embêtant : Tama, la nouvelle femme de ménage, a été contaminée par un virus particulièrement virulent qui lui donne une forme toute pixelisée. Gintoki, à contrecoeur, et ses amis, tout naturellement, se lancent alors à la rescousse du cyborg en s’infiltrant dans son corps : versions miniaturisées, s’il vous plait, grâce au marteau aplatisseur de Genkai. Là bas, ils y font la rencontre des globules blanc et de leur valeureux chef…Gintoki ?!
Une fois cette affaire réglée, la bande des minables va à peine avoir le temps de se reposer dans un ascenseur maudit qu’un nouveau danger va poindre le bout de son nez. Car en effet, l’ancien sensei de Tsukuyo, Jiraya, s’est emparé du quartier de Yoshiware et y sème le chaos : agressions, braquages, drogues…la ville a sombré depuis la mort de Hôsen. L’heure est venu de régler ses comptes.
Dommage que la première partie sur Tama, hommage aux RPG d’autan type Dragon Quest, ne dure aussi longtemps. L’intrigue n’étant pas suffisamment solide, on finit par s’agacer des multiples longueurs : l’histoire aurait dû se focaliser sur trois chapitres maximum et non cinq. Quant aux deux chapitres hors arc, comme il y en a souvent dans Gintama, on retiendra principalement celui de l’ascenseur et de son gardien dépressif au possible…parce qu’il a perdu sa poupée gonflable.
Heureusement, la deuxième partie s’annonce plus intéressante puisque axée sur un nouvel ennemi aussi puissant que Hôsen : sachant que ce dernier avait vaincu Gintama en combat à la singulière. Je crains, ceci-dit, que l’auteur ne verse dans des écueils trop shonesques et, surtout, ne prenne pas de risques quant à la narration de l’arc. En espérant avoir tort.
