Alors que Kei, Masaru et co pensaient en avoir enfin terminé avec l’invasion extraterrestre, les voilà transportés dans la chambre des vérités. À savoir un espace régi par une autre espèce alien qui s’avère être responsable de Gantz et du fait que la race humaine ait réussi, jusqu’à maintenant, à survivre contre l’envahisseur. Mais garde, cette espèce n’est pas pour autant pacifique.
Au contraire, elle ne considère l’être humain que comme un simple amas de chair et, si elle leur a pourvu des fameuses combinaisons et autres armes futuristes, c’est simplement pour respecter un certain ordonnancement de la Terre. Mais, face aux protestations de nos héros, la « chose » va s’adonner alors à la plus horrible des démonstrations…et briser plusieurs coeurs.
Hm, que dire ? Nous avons ici probablement affaire à l’explication la plus importante et what the fuck de l’univers Gantz. Non, vraiment, c’est perturbant. Et puis cette exubérance des émotions : « Ouin ouin notre vie n’a pas de sens pourquoi » bitch please. Dommage car le fond de l’explication n’est pas si débile, au contraire, mais impossible d’ignorer cette forme picaresque au possible. Ça gâche un peu tout en fait.
Pourtant, il y a du drama avec la mort de Kei mais vu que c’est qu’un clone de l’original, on est pas si traumatisé que ça. Reste à voir comment l’auteur va régler le cas Kei-Taé qui, depuis de nombreux tomes, parviennent encore et toujours à échapper à la mort. Ce qui, dans un manga tel que Gantz, relève du miracle. Intéressant, par contre, de voir comment l’être humain traite les extraterrestres otages : à savoir entre viols et massacres. Hiroya Oku n’a, au moins, pas oublié cette spécificité bien humaine.