Ça y est : impossible de faire marche arrière, Kai Tsuneki et son équipe ont atteint l’ex-camp de prisonniers…lequel mène tout droit au QG des forces USN. C’est une surprise totale et un véritable carnage qui s’opère alors dans le quartie général. Cible prioritaire : Jérémy Archibald, général des troupes USN et, surtout, le terminal en sa possession qui contient un accès ultrasécurisé au département de la défense.
En gros, si Tamira Batchek parvient à insérer un virus par ce biais, l’ensemble des mechas et autres matériels militaires de USN navigueront en aveugle. Un avantage décisif alors même que les forces OCU commencent à attaquer de plein front la zone frontalière ! Mais gare, l’USN a encore une carte de taille à jouer : et cette carte se nomme Queen of Madness avec un Shin Tsuneki à son bord totalement obsédé par une chose. Tuer.
Encore un bon tome de la part du duo infernal Otagaki/Line qui nous épate une fois de plus par leur maitrise de la mise en scène et leur dynamique du rythme. Impossible de s’ennuyer une seule seconde face à cette maestria intense mêlant gunfight de mechas en espace clos et duel fratricide au sommet. Et quel agencement ! Tout est fait pour que le lecteur s’imagine regarder un film : la marque des grands.
On regrettera ceci-dit le manque de drama du coté des « gentils » : assez improbable dans un contexte tel que celui-ci (aussi intelligent Kai Tsuneki soit-il) et c’est à peu près tout pour le négatif. À noter que la démence vers laquelle bascule Kai, visible dans le tome précédent, ressurgit ici à la fin et on se demande vraiment comment va se solder le plus long arc de ce Front Mission. Un petit indice : probablement mal.