Vlad Tepes (Luke Evans) a beau vouloir oublier son passé, celui-ci ne cesse de le rattraper. Héritier du trône de Transylvanie, Vlad III de Valachie fut vendu, lorsqu’il n’était alors qu’un enfant et au nom de la paix, au sultan de Turquie par son propre père. Battu, torturé, et transformé en impitoyable arme humaine, Vlad sortit de cette période avec le surnom peu enviable d’ « empaleur ». Mais alors que, aux commandes de son royaume, celui-ci se retrouve confronté au même choix (vendre son fils et 1000 enfants en tant qu’esclaves soldats), Vlad décide d’opter pour une troisième voie : celle des ténèbres. Celle de Dracula.
« Ça se laisse regarder » : voilà quel fut mon sentiment à la sortie de salle. Un rythme assez dense, Luke Evans plutôt convaincant, des effets spéciaux honnêtes, et un rendu final qui devrait satisfaire les fans de Dracula…pour peu qu’ils ne soient pas trop exigeants. Autrement, ils seraient irrémédiablement déçus tant « Dracula Untold » ne respire pas le génie. Pourtant, l’histoire de départ est bien pensée mais la narration en soi manque cruellement d’ingéniosité.
Puis cette musique insipide, ces ennemis totalement random, ce casting plats (mis à part Vlad)… De fait, nous avons affaire à un film « Meh ». Oui, encore un. Le genre d’oeuvre que je ne recommanderais seulement si vous avez la carte UGC ou si vous souhaitez passer un moment popcorn sans prise de tête. Et pour cause : c’est du « aussitôt vu, aussitôt oublié » alors qu’il y avait matière à faire davantage (l’enfance de Dracula). Enfin, n’est pas « Maléfique » qui veut. Peut-être pour la suite (si suite il y a).
