Il fallait s’y attendre : malgré le génocide commis par Jeanine (Kate Winsley), leader des Érudits, sur une partie des Audacieux et des Altruistes, celle-ci est parvenue à maquiller l’horrible vérité et à faire croire au reste des factions que les Divergents sont à l’origine de la rébellion. Parmi eux, Tris (Shailene Woodley) et Four (Theo James) qui sont désormais traqués comme des bêtes. La guerre civile est-elle inévitable ?
À l’instar du premier opus, Divergente 2 représente une belle réussite dans la mesure où il corrige les quelques défauts du 1 (trame trop téléphonée, manque d’enjeux) et en amplifie les qualités (originalité du concept qui prend ici toute son ampleur, belle réal, rythme cadencé). Et à l’instar de tous ces films destinés à un public ado, je suis plutôt fan de la manière dont l’ieyvre aborde les penchants les plus obscurs de l’être humain. Même si l’on dénotera une irrépressible envie d’aboutir à un happy ending. Mais soit.
En fait, le plus gênant dans ce genre de film est le fait que les adultes n’aient strictement aucun impact mis à part,Jeanine. À peine prennent t-ils des décisions qui permettent de faire avancer la narration que le premier rôle revient de nouveau à Bea « Tris »prior et Four. C’est donc assez gênant en soi vu qu’on réalise qu’on est bel et bien face à un film pour ados. Fort heureusement, la superbe de Shailene Woodley (cette beauté cachée <3) et la mise en scène soignée (les rêves sont particulièrement bien retranscrits) assurent le spectacle. À voir sans hésiter.