Ayant officiellement mis fin à sa relation avec le prince Charles, la princesse Diana (Naomi Watts) est en quête d’un nouvel amour depuis fin 92. Or, il lui faudra attendre encore deux ans et demi avant de rencontrer le docteur Hasnat Khan avec qui le coup de foudre est immédiat. S’entame alors une relation secrète entre les deux tourtereaux jusqu’à ce qu’un jour, inévitablement, les médias s’en mêlent. Or, Hasnat n’est pas habitué à voir sa vie déballer dans les journaux et ne pense pas pouvoir tenir longtemps comme cela. Mais Diana n’en démord pas : elle veut Hasnat, et elle fera tout pour l’avoir.
Comme quoi, un bon début et une belle fin ne suffisant pas à faire un bon film : Diana aurait pu être davantage qu’une simple histoire d’amour, un peu niaise et idéaliste, entre une femme issue de la dynastie royale et un simple docteur musulman. Surtout, le film souffre de longueurs vraiment conséquentes qui font qu’on finit par décrocher à un moment ou un autre.
Quant au casting principal, s’il faudra louer la douceur et la candeur de Naomi Watts, on demeure au final stoïque face à la passion du couple. La prestation de Naveen Andrew (Said !) n’aidant pas : on dirait qu’il a lui-même du mal à y croire et ne semble jamais vraiment porté par son personnage. Peut-être était-il trop impressionné par Naomi Watts qui, comme à son habitude, s’avère sublime, irrésistible, et somptueuse. Oui, je l’aime.
Dommage que le rythme ne soit aussi haché : car à part ça, le film bénéficie d’une belle photographie et véhicule plutôt bien cette image d’une princesse capricieuse, extrêmement sensible et névrosée. Celle-là même qui n’hésitait pas à prendre des décisions du coeur plutôt que de raison. Sa relation avec les médias est à ce titre assez folle. Mais voilà, on aurait aimé moins de romance et plus de Diana (comme dans la séquence ci-dessous). À noter que la fin arrache une larme malgré tout.
