C’est la bataille finale. Alors que Toto vient d’être mis hors-jeu par les amis à Ganta, celui-ci se retrouve finalement confrontée à Shiro…ou plutôt Crâne d’oeuf ? Ganta ne sait plus qui est qui : est-ce Shiro qui a tué toute sa classe, tous ses amis ? Ou est-ce cette personnalité malade à l’intérieur d’elle ? Et s’il s’avérait que Shiro et le Crane d’Oeuf ne soit qu’une seule et même personne ? Il est l’heure de faire un choix. Pardonner ou mourir.
Bon, je m’attendais à pire pour ce dernier tome vu la précipitation des derniers évènements mais les auteurs Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou parviennent finalement à offrir une belle fin. Certes, on aurait aimé plus d’audace et plus de drama pour ce shonen-seinen qui, au final, n’aura pas pris tant de risque que ça (surtout à partir de l’ellipse). Reste que la mise en scène est sacrément belle et met particulièrement l’emphase sur l’amour de Ganta envers Shiro (et vice-versa).
Impossible de ne pas être touché par cette volonté de créer un vrai lien entre ces deux personnages. Encore une fois, le happy ending improbable ne permet pas d’être pleinement touché mais qu’importe, ça fonctionne quand même. Surtout : on appréciera le fait que les deux auteurs se soient arrêté quand il fallait s’arrêter : contrairement à de nombreux autres mangas qui finissent par ne plus qu’être l’ombre d’eux-même.
Dans tous les cas, ça m’a donné envie d’une nouvelle collaboration entre Kataoka et Kondou à condition qu’ils adoptent, cette fois-ci, une ligne éditoriale continue en matière de noirceur et de drama. Surtout que ça fait partie des ingrédients qui font le succès d’une série : il n’y a qu’à regarder Shingei no Kyojin pour s’en convaincre. Anyway, Ganta et Shiro vont nous manquer. Ce fut une belle aventure.
