Ganta et Senji n’ont pas encore dit leur dernier mot contre Hagire : ce qui rend ce dernier fou de rage. Où ces deux-là trouvent-ils encore la force de se battre ? Pendant ce temps, le reste de la troupe découvre que, pour activer le système Mother Goose, catalyseur des pouvoirs de Shiro aka le crâne d’oeuf, un pouvoir bien déterminé est requis. Celui de Ganta.
C’est dommage mais, à part les tomes 5 et 9, je n’aurais jamais vraiment été sidéré par l’univers Deadman Wonderland. Même s’il aura su conserver son premier atout : la noirceur de l’intrigue. De ce coté, clairement, je n’ai pas grand chose à ajouter. Les personnages ont tous un passé difficile, c’est sanglant, y a du drama, et le dessin est à la hauteur.
Non, ce qu’il a vraiment manqué à DW, c’est davantage de liant entre les personnages et un rythme pas assez maitrisé. Je pense notamment à toute la clique de personnages secondaires dont on en a strictement rien à faire qu’ils crèvent ou qu’ils vivent. De fait, les seuls personnages intéressants, hormis Ganta, resteront Senji, Nagi et Shiro.
D’ailleurs, en parlant de Senji, j’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteur le place un cran au dessus de Ganta. Ce qui semblait tout à fait logique en termes d’évolution. Surtout, son combat contre Toto/Hagire est très bien mis en scène et son coup final est…whoa. Plus qu’à voir comment les auteurs vont conclure les aventures de Ganta. Happy end ? Epic end ? Ou bien les deux ?