Après plusieurs semaines de teasing, l’album complet de Daft Punk fait enfin son apparition dans les rayons. L’attente en valait-elle le coup ? Pour être clair : non. Random Access Memories est un bel album, cela va sans dire, avec plusieurs mélopées s’écoutant sans rechigner du fait de leur caractère travaillé et expérimental cherchant à s’affranchir des canons du genre. Le problème ? Un peu moins de la moitié de titres font vraiment office d’incontournables : j’en ai pour ma part dénombré cinq. Les tonitruants Get Lucky et Lose Yourself to dance (featurant tout deux le virtuose Pharell Williams), l’onirique Within, le fantastique Give Life Back to Music et ma préférée, Instant Crush (ft Julien Casablancas du groupe The Strokes).
La raison est simple : la mélodie, la mélodie et encore la mélodie. Écouter ses titres est un orgasme musical et on tombe avec joie dans la boucle Lecture + Repeat. Quant au reste, il s’écoute avec plaisir, voguant entre douceur acoustique et expérience musicale, mais ne se retiendra clairement pas advitam eternam. L’occasion de s’interroger sur cette persistance commerciale à vouloir sortir des albums comportant tout une douzaine de titres plutôt que de se focaliser sur deux ou trois singles caractérisant au mieux l’essence du groupe.
L’eternel probleme des albums de Daft Punk se repette: toujours 4-5 de (tres) bonnes et le reste bof-bof.
Oui ça devient déprimant à la longue :/