Maintenant que les frères du Clan des Égouts s’en sont pris à Tôkichi, Slurp et, surtout, à sa soeur Natsumi, Ryo ne rigole plus du tout. « Une date et un lieu » : Narushima compte bien régler le différent qui l’oppose à ses deux dégénérés mais à la régulière. Seulement, pour cela, il va lui falloir apprendre à maitriser une arme blanche car, face à des fous qui ne pratiquent pas les arts martiaux, impossible d’anticiper quoi que ce soit. Il est temps de faire appel à un certain Sagae du clan des Dôgis noirs.
Clairement, cet arc relance Coq de Combat sur le droit chemin. Non pas que j’ai à me plaindre de l’arc du Grand Cross mais continuer sur cette lancée de combats n’aurait pas été la bonne décision. Ici, au contraire, on revient aux fights de rue :là où tous les coups sont permis. Seulement, entre temps, Ryo Narushima a changé…en bien. À savoir que celui-ci a une « copine » (Saki), un chien (le courageux Slurp), un meilleur ami (Tôkichi) et, enfin, sa soeur bien aimée Natsumi.
Sachant que cette dernière va beaucoup mieux (merci Slurp) et semble ne plus en vouloir à Ryô. Du moins pas autant qu’avant. On pourrait même dire que, après trente tomes, notre antihéros commence enfin à développer des rapports humains avec ses proches autres. Chose qu’il aurait été impossible il y a de ça encore cinq tomes. Peut-être, après tout, Tôma a t-il eu plus d’importance qu’il ne semble vouloir le croire.
Un autre point appréciable de cet arc, même si pas du tout surprenant, est le fait que Akio Tanaka n’hésite pas à dédier plusieurs chapitres aux deux frères. Histoire de développer au mieux leurs personnages et faire en sorte qu’on réalise à quel point ces derniers peuvent représenter un danger pour Narushima. Plus qu’à attendre la fameuse confrontation avec, on l’espère, de gros cliffhangers à la clé.